samedi 5 avril 2014

Lettre à une sénatrice : La réponse

Suite à la lettre ouverte envoyée le 15 mars par plus d'une centaine de citoyens français, Madame Procaccia a répondu le 1er avril sur son site internet
Voici notre réponse :

Madame la sénatrice,

Si vous souhaitez être cohérente, "Interdire ou sanctionner la mention sans huile de palme" devrait aussi s’accompagner de l'interdiction ou de sanction des mentions du "sans gluten", "sans sucre" et "sans colorant". Allez au bout des choses.

Pouvez-vous citer les marques indiquant la mention sans huile de palme "que leur produit n'en a jamais intégré ou pire dans lesquels il serait impossible d'en intégrer" ? Un représentant des citoyens français se doit d'être précis.

Concernant la chimie et avant que vous ne rectifiez sur votre site internet, nous tenions à vous rappeler que les matières grasses ne sont pas oxygénées par les industriels, mais peuvent être hydrogénées. Ce n'est pas la même chose. C'est assez grave de voir une si mauvaise connaissance de la part de gens prétextant l'inverse.
Ce n'est que quand elles sont hydrogénées partiellement que les matières grasses forment des acides gras trans synthétiques, qui sont effectivement dangereux.

Par ailleurs vous accusez les citoyens d'appartenir, nous citons "au lobby de ceux qui ont trouvé le moyen de faire du business en racontant n'importe quoi ".  Mme Procaccia, c'est vous qui êtes aux mains des lobbies en étant précisément la "Présidente du groupe interparlementaire avec l’Indonésie";  l’Indonésie qui est le premier producteur d'huile de palme mondial. Mais également vous êtes l'invitée de l'Institut de Recherche Clinique sur le symposium de l'huile de palme qui s'apparente plus un groupe de pression qu'à un groupe de recherche et dont le fondateur est un ancien d'un think tank libéral.

Nous vous prions une nouvelle fois de revoir votre position sur l'industrie de l'huile de palme ainsi que de faire preuve d'indépendance. Nous vous conseillons également de vous renseigner un peu plus avant d'avancer des assertions et être plus respectueuse des citoyens qui vous interpellent sur ces sujets, c'est à dire en étayant ses dires et en vérifiant ses sources.

Cordialement.

L'association L'Huile de Palme : NON !

Vous pouvez également envoyer cette lettre-réponse à Madame la sénatrice cette fois-ci par la poste, car vous figurez sans doute dans les spams si vous avez déjà envoyé la première lettre. 
Son adresse : 
Mme Catherine Procaccia
Palais du Luxembourg
15 rue Vaugirard
75291 Paris cedex 06

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